MATHILDE CORDIER
Mathilde Cordier intègre l’école d’arts appliqués Duperré en 2011, puis Les Arts Décoratifs de Strasbourg en 2013 où elle se spécialise dans la scénographie. En parallèle des enseignements de Pierre-Andrée Weitz, François Duconseille et Jean-Christophe Lanquetin elle réalise ses premiers spectacles Never never never mis en scène par Charles Zévaco au TAPS et Bovary, pièce de province de la compagnie Dinoponera ou elle assiste Arnaud Verley sur la scénographie. Ces expériences forgent son engouement pour les formes théâtrales généreuses ou le plateau devient un espace d’expériences plastiques.
À l’occasion de la nuit des musées, elle crée une performance Ste Élisabeth de Hongrie qui perturbe les relations entre l’œuvre et le spectateur et s’intéresse aux questions de médiation dans les espaces muséaux. En 2016, pour sa sortie d’école, elle continue à explorer les liens entre les arts vivants et le musée et met en scène le spectacle La pièce manquante d’après un triptyque de Jérôme Bosch dont la partie centrale a disparu.
En 2018, elle crée l’association Le comité de l’Ailleurs avec Lisa Colin et Fanny Clouzeau et présente l’installation Perturbation en cours au Consulat de la Gaîté et le spectacle Grandeur nature d’après un tableau de Gustave Courbet au théâtre des plateaux Sauvages à Paris.
En parallèle, elle signe la scénographie du spectacle Le Voleur de mélodies présenté à la philharmonie de Strasbourg et assiste James Brandily sur le spectacle Love me tender mis en scène par Guillaume Vincent au théâtre des Bouffes du Nords. Elle démarre une collaboration avec Guillaume Mika pour la compagnie Des trous dans la tête qui aboutit à la réalisation de dessins pour le spectacle la Flèche et se poursuit par la création de la scénographie de Prénom Nom, le dernier spectacle de la compagnie. Elle crée également la scénographie et les costumes du spectacle pour enfants Tanabata de la compagnie Les Arts en tous sens ainsi que celle du premier spectacle du metteur en scène belge, Gabriel Sparti : Heimweh, Le mal du pays aux Halles de Schaerbeek à Bruxelles.
Au cinéma elle conçoit les décors de plusieurs courts-métrages dont
