La Ballade du Minotaure
La Ballade du Minotaure est un récit poétique autour de l’homme-taureau, présenté comme un être innocent et joyeux qui acquiert, étape par étape, dans la souffrance de sa solitude et du rejet des humains, la compréhension de son identité. Un dédale de mots dont les sonorités se font écho, tout comme les reflets sur les parois de verre du labyrinthe. C’est une rêverie autour de cette quête d’identité, tout en lui apportant un éclairage inédit : sur scène, une jeune femme et un pantin sanguinolent découvrent un masque de taureau. Tout en racontant le récit de Dürrenmatt, ils se reconnaissent, s’aiment, se disputent, dansent, échangent constamment leurs rôles…
De Charalambos Margaritis
Ce qui fait la beauté et la puissance de ce texte, c’est le savoureux mélange d’une poésie aux accents tragiques avec l’humour féroce et parodique du célèbre auteur Suisse. La combinaison du tragique et du comique engendre le bizarre, et face au bizarre, quelle réponse donner ? Par le verbe poétique, par la danse, par la marionnette, la Ballade du Minotaure plonge le spectateur dans une esthétique aux accents de cauchemar dans lequel la Mythologie rejoint une image toute simple, toute naïve : seul face à un miroir, quelqu’un se regarde, longuement, profondément, dans les yeux… et grandit le trouble.
CREDITS
Texte Friedrich Dürrenmatt
Traduction Jean-Paul Clerc
Mise en scène Guillaume Mika
Avec Youna Noiret
Création lumière Diane Guérin
Scénographie, masque et costumes Zoé Bouchicot
Création sonore Fabien Nicol
Dessins Charalambos Margaritis
Avec le soutien de la Fondation Charlotte Kerr Dürrenmatt, du Conseil Général du Var, de la Fabrique
Mimont, la maison d’Europe et d’Orient, l’Entre-pont, le théâtre du Lenche
L’Arche est agent théâtral du texte représenté
Durée 1h10
La Ballade du Minotaure est été joué au Théâtre de Lenche (13), Confluences (75), au théâtre de l’Opprimé (75)
Photos Guillaume Mika
Quelques croquis préparatoires de Charalambos Margaritis